L'évolution individuelle des salaires en France: nouvelle méthode d'étude, premiers résultats
In: Collections de l'INSÉÉ no 232 : Serie M
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In: Collections de l'INSÉÉ no 232 : Serie M
In: Laboreal, Band 18, Heft 2
ISSN: 1646-5237
In: Laboreal, Band 18, Heft 2
ISSN: 1646-5237
In: Retraite et société, Band 72, Heft 3, S. 87-101
Au-delà de la définition légale de la pénibilité, adoptée en 2010 et reprise dans la création du « Compte personnel de prévention de la pénibilité », l'effort collectif d'éclaircissement de la notion même a permis d'écarter déjà quelques fausses pistes ; cependant cet effort reste à poursuivre, et c'est le but visé par cet article. La diversité, les confusions parfois, dans les acceptions du terme, étaient difficiles à éviter, compte tenu de l'articulation spécifique, ainsi créée, entre la santé au travail et la politique des retraites. On peut toutefois distinguer : une approche probabiliste des risques pour la santé à long terme (peu développée ici, puisque le C3P, et donc l'essentiel de ce numéro de la revue, lui sont consacrés) ; une « pénibilité/santé actuelle » liée à des déficiences de santé (dues ou non à des expositions professionnelles antérieures) qui rendent les exigences du travail peu supportables, voire insupportables ; et une « pénibilité/travail actuel », que peut éprouver un travailleur même en parfaite santé, s'il juge que son travail est source de contrariétés, de fatigues, voire de souffrances, aussi prégnantes, voire davantage, que les satisfactions qu'il apporte – un travail, à ce titre, vécu comme « pénible » au sens littéral du terme. Notre propos ici est de synthétiser les connaissances, issues de diverses disciplines, qui permettent d'aborder de façon aussi rigoureuse que possible ces acceptions, et spécialement les deux dernières. Nous en tirons des enseignements sur les pistes d'actions que ces connaissances suggèrent, et qu'on peut rassembler autour de la thématique de la « soutenabilité ».
In: Travail et emploi, Heft 130, S. 93-94
ISSN: 1775-416X
In: Revue française des affaires sociales: RFAS, Heft 2, S. 13-17
ISSN: 0035-2985
In: Actes de la recherche en sciences sociales, Band n o 163, Heft 3, S. 62-71
Résumé Prenant appui sur un travail « d'expertise », dont l'objectif était d'évaluer la pénibilité dans la vie de travail des éboueurs, cet article examine en quoi une analyse de ce type, reposant sur des connaissances aussi solides que possible, mais avec les limites concrètes de ce genre d'investigation, peut enclencher ou relancer une réflexion collective sans escamoter les facteurs de complexité présents dans les itinéraires professionnels. Dans cette étude ont été recueillis, et associés, des éléments sur l'espérance de vie des éboueurs, leur durée de présence dans ce métier, les effets pathogènes connus des contraintes et nuisances liées à cette tâche, l'activité de ces salariés telle que l'observation des tournées la révèle, et leur propre point de vue sur leur qualité de vie au travail – en particulier celui des plus anciens ou des retraités à date récente, les mieux à même de décrire des évolutions à long terme dans les caractéristiques du travail. L'idée défendue ici est que l'apport de « l'expertise », pour les acteurs concernés, aura résidé notamment dans des déplacements de la question posée : une ré-interrogation de l'idée de « métier pénible », la mise en évidence de nombreux facteurs de diversité, et l'intérêt porté aux stratégies de travail des éboueurs eux-mêmes.
In: Sociologie du travail, Band 43, Heft 4, S. 573-574
ISSN: 1777-5701
In: Gérontologie et société, Band 18 / n° 75, Heft 4, S. 85-94
World Affairs Online
In: No 8 des Collections de l'I.N.S.E.E., série M, no. 20
In: Sciences humaines: SH, Band 357, Heft 4, S. 40-41
In: Vie sociale: cahiers du CEDIAS, Band 15, Heft 3, S. 85-100
Allonger la vie professionnelle implique de concevoir des démarches cohérentes pour permettre de vieillir au travail et donc de lier politiques des retraites, de l'emploi et du travail. Depuis 2003, politiques et comportements ont évolué : réduction des préretraites, glissement des âges de départ à la retraite, augmentation du chômage et persistance de sorties précoces vers l'inactivité et pour raisons de santé, développement du travail après la retraite. Or les conditions de travail déterminent en partie la possibilité de rester, la nécessité de s'éloigner d'une situation de travail (exigences posturales, travail de nuit, pression temporelle, changements notamment). Si le vieillissement se traduit par une fragilisation de l'organisme, une usure accentuée ou ralentie selon l'environnement de travail, ces effets sont très variables, plus ou moins tolérés selon les situations de travail, les possibilités d'adapter sa façon de travailler avec l'expérience. D'où une nécessaire réflexion sur la soutenabilité des systèmes de travail.
In: Retraite et société, Band 72, Heft 3, S. 9-12